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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 15:05

Quand j'atteindrai la route
Quand mes mains seront sales

Quand je les aurais toutes

A la force animale

Alors, je serais riche

Et l’on me dira "vous"

Merci pour le respect, pour la sincérité

 

Quand la voix percutante

Aura franchie le seuil

De nos oreilles closes

Comme autant de cercueils

Alors fini la triche

Il faut mourir debout

Et tant pis pour les coups

Qu’on aura dégustés

 

Quand l’image troublante

Qui ruine le sommeil

Rendra nos mains tremblantes

Ternira le soleil

Alors bonjour l’artiste !

Qu’est-ce que tu fais chez nous ?..

Tu vois ! le monde est triste

Y’en a marre du dégout ..

 

Oct 1993 à la montagne

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 14:42
Par la vitre sans tain
De nos allures mondaines
On voit tourner sans fin
Toujours la même scène

Un film démodé
En version sous-titrée
Des acteurs vidés
Saignant par mille plaies..

Je gage que dans une heure
Un train va démarrer
Qu'une âme sans ardeur,
pleure, seule, sur le quai

Ah !... je voudrais bien voir,
Histoire de nous changer
Des fleurs plein les trottoirs
Des larmes amusées.

Sur des grands tas d'ordures
Des enfants plein de joie
De grandes fêtes qui durent,
Sur chaque tête un toi.


Oh !.. je sais que la scène

Bien qu'elle soit décriée
N'est jamais que la même
Sans cesse répétée

On ne connait du rôle
Que l'ombre du voisin
Et ce qui est plus drôle ...

On ne sait pas .. La FIN.


06/09/1995 au chateau




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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 10:48

Quand il s’agit des autres

on peu parler d'amour, de fleurs, de paysages

exiger le courage la force et la vertu

demander l'impossible

quand il s’agit des autres

 

on peu supporter bien des coups

pourvu qu'ils ne pleuvent pas sur nous

au diable l'avarice

donnez moi vos sous

 

couloir de la tendresse au fond a gauche

de neuf a douze sur rendez-vous

recevez mes salutations

je les reprendrais en partant

 

on peu parler de ça, un peu, beaucoup

on peu parler de rien, parler de tout

avec la pluie et le beau temps

pour un meilleur goût donner

 

viens prend moi la vie, mon cœur

rempli la de douceur, de chaleur

et montre moi la rue qui traverse ta vie

qui traverse ma nuit

 

je parlerais, sans jamais dire un mot

d'un puissant soleil qui me brûle la peur

d'un immense joyau qui enserre mon cœur

de quelque chose de plus grand que les mots

 

je veux parler de toi.

1989 Barcelone

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